Interview d’Hélène Mainard, directrice d’exploitation du lycée agricole de Cibeins

Clara Devoldere : Quel est votre parcours ?

Hélène Mainard : J’ai réalisé un bac S en lycée agricole. Puis, j’ai fait un BTSA Anabiotech (analyses biologiques et biotechnologiques). Ensuite, je suis allée en prépa post BTS. Le concours m’a permis d’intégrer l’ENITA de Clermont. Et enfin lors de ma dernière année d’ENITA, j’ai suivi l’option « santé publique vétérinaire » à VETAGROSUP sur le campus vétérinaire de Marcy l’Etoile.

C.D. : Si vous deviez définir Cibeins en quelques lignes, que diriez-vous ?

H.M. : Je penserai à l’histoire surtout ! Notamment l’histoire par rapport à la Ville de Lyon. A l’époque, le lycée agricole et plus particulièrement la ferme avait une image très avant-gardiste. L’établissement avait 20 ans d’avance sur les pratiques agricoles.

Quand on pense à Cibeins, on pense également à l’esprit particulier qui y règne. Faire partie de Cibeins, c’est faire partie d’un tout !

C.D. : Quel est votre rôle dans l’établissement ?

H.M. : Le rôle de directrice d’exploitation comprend deux facettes. D’une part, j’assure la fonction classique d’un exploitant c’est-à dire un rôle de manager vis-à-vis des différents ateliers de l’exploitation : bovin, canin, ovin et avicole. D’autre part, mon rôle est aussi un rôle pédagogique. Je dois faire le lien entre les enseignants et l’exploitation afin qu’elle ne soit pas « déconnectée » du lycée.

C.D. : Etes-vous déjà allée au Salon International de l’Agriculture à Paris ?

H.M. : Non, pas pour le moment.

C.D. : Et cela vous intéresse-t-il ?

H.M. : Oui, tout à fait. Je n’y suis encore jamais allée car à Clermont nous allions plutôt au Sommet de l’élevage de Cournon. Le Salon de Paris me semble moins professionnel et plus tourné vers le grand public. Les aspects techniques du milieu agricole sont moins approfondis. Mais je suis de nature assez curieuse, j’irai donc au salon avec grand plaisir !

C.D. : Que pensez-vous du TNLA ?

H.M. : Il s’agit d’une bonne opportunité pour les jeunes de créer un projet mais également  de mettre en avant leur établissement. Cela leur permettra aussi de sortir de la « bulle Cibeins » en rencontrant d’autres lycées et d’autres étudiants.

C.D. : Quels conseils donneriez- vous à cette équipe pour gagner ?

H.M. : L’essentiel n’est pas de gagner mais de faire au mieux ! Pour que tout le monde garde un très bon souvenir de  Cibeins et de son équipe, il faudra être dynamique et motivé.

C.D. : Allez-vous vous rendre au Salon cette année pour encourager l’équipe de Cibeins ?

H.M. : Bien évidemment puisque je suis tutrice du PIC avec mon collègue Olivier Pichon. Je surveillerai l’équipe, en d’autres termes je serai la personne référente. 

Hélène Mainard, Directrice de l'exploitation de Cibeins.